Sébastien, Villecomtal-sur-Arros

Sébastien, Villecomtal-sur-Arros

Sébastien, 40 ans, père de Camille, Villecomtal-sur-Arros.

« Je suis pompier volontaire depuis 2011, je fais aussi partie du bureau exécutif de l’Union départementale du Gers et de l’encadrement sportif des délégations gersoises, qui vont du régional au national, en athlétisme et en cross. L’idée de devenir pompier vient surtout de la volonté d’aider les autres, je ne voyais que cette solution pour aider au mieux la population et mes voisins.
Pour devenir pompier il n’y a pas trop de limite d’âge. Pour commencer, on a des tests sportifs et psychologiques et aussi 30 jours de formation initiale. Après, chaque année, nous avons des tests sportifs. Pour faire ce métier, il faut être un minimum sportif, encore plus si on se spécialise, par exemple dans les feux de forêts ou les déblaiements. Nous avons aussi 3 heures de manœuvre tous les mois, pour se remettre à niveau de tous les gestes nécessaires.

Chez les pompiers volontaires, nous sommes sur une gestion dynamique, c’est-à-dire qu’on remplit son calendrier. Quand je ne suis pas là, je l’indique sur le calendrier donc le bip ne va pas sonner et l’ordinateur va choisir quelqu’un de disponible. Et quand je suis dans les parages, mon planning indique que je suis disponible, du coup je peux répondre aux appels.

Il y a quelques inconvénients quand même. Ce métier prend beaucoup de temps. il faut savoir jongler entre sa vie personnelle, son entourage et ses loisirs. Mais aider la population au mieux est un avantage énorme.

Ma pire et ma meilleure intervention ? Comme on dit, « ce qui ce passe à la caserne reste à la caserne ». Il y en a eu des pires et des meilleures c’est sûr, elles restent gravées et je n’en parlerai pas. Mais je me souviens très bien de ma première intervention : c’était sur un terrain de rugby, sachant que je faisais du rugby depuis 30 ans. »

Camille

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