Laurence, 44 ans, mère de Justine, auxiliaire de vie, Miélan
« Je travaille toujours seule, sauf pour des cas très spéciaux. Le métier d’auxiliaire de vie ou d’agent social contribue au maintien à domicile des personnes handicapées ou malades qui rencontrent des difficultés passagères. Les journées sont complètements variées, cela dépend du besoin de la personne. Aujourd’hui, par exemple, j’ai levé une personne, j’ai fait un transfert lit-fauteuil, je l’ai ensuite aidée à faire sa toilette, je lui ai préparé son petit-déjeuner. Et après le petit-déjeuner, on regarde si elle a besoin de quelque chose en particulier, comme d’un accompagnement à la la pharmacie, d’une écoute. On peut aussi l’aider dans les petites tâches ménagères, on fait aussi des tâches administratives très simples. On peut également l’emmener se promener, chez le médecin… Tout dépend du besoin de la personne.
Quand j’étais jeune, j’ai passé un diplôme d’esthétique. Voyant que cela ne me plaisait pas, j’ai changé de formation pour me spécialiser dans la petite enfance. Je vivais à cette époque à côté de Toulouse. J’ai ensuite déménagé à Miélan mais je n’ai pas trouvé de crèches pour m’embaucher. Avec la population ici qui est vieillissante et leur besoin de contact humain, j’ai décidé de travailler auprès des personnes âgées. Il n’y a pas de diplôme requis pour ce travail, mais il y a certaines compétences et qualités à avoir : une grande capacité d’adaptation, un sens de l’organisation et surtout aimer le contact avec les autres.
Les avantages de ce métier sont nombreux : je travaille sur place, dans ma commune de Miélan. Mais il y a aussi des inconvénients, par exemple le travail les week-ends et les jours fériés. Cette année, par exemple, j’ai travaillé le jour de l’an. »
Justine